Chronique(s) d'une Vie Ordinaire

9 juillet 2009

020 – Oceansize // Frames – You shall Listen to it #1

Posté par Etioun dans: You shall listen to .

Hier j’étais invité à ma première projection presse pour le Roi de l’évasion mais j’aurais l’occasion de vous en reparler la semaine prochaine. Là, c’est jeudi, et jeudi c’est musique…

Depuis 2 ans que mon groupe existe j’ai rencontré tout un tas de personne qui ont fait évoluer ma vision de la musique et abreuvé ma soif de découverte. Vu que je suis un type sympa j’ai envie de partager tout ça et pourquoi pas donner envie à mon lectorat, aussi faible soit il, d‘écouter ces artistes.

Récemment on m’a initié au Post-rock sur lequel je reviendrais, soyez-en certain, mais histoire d’y aller en douceur j’ai commencé ma réhabilitation musicale par un groupe bien trop méconnu (cf ce groupe Facebook) : Oceansize. Il s’agit d’un groupe Anglais de rock progressif composé comme chacun devrait savoir de trois guitaristes, un bassiste et un batteur. Ils sont à l’origine de trois albums et celui qui nous intéresse aujourd’hui est le plus récent. Frames (2007).

A l’écoute de cet album un truc m’a frappé. Comment j’ai pu passer à côté de ça ? Je veux dire, rare sont les groupes qui peuvent se vanter de maitriser un album de bout en bout. L’ouverture sur Commemorative 9/11 T-Shirt est construite sur une superposition de textures mélodiques qui ne sont jamais redondantes. Cette progression lente et maîtrisée s’achève sur une explosion finale de distorsions qui donne le ton de l’album. Contrairement aux effusions de saturations (géniales cela dit) de Effloresce ou Everyone Into Position. Oceansize fait la part belle aux mélodies envoutantes. Unfamiliar se propose comme une suite logique à la première créant un diptyque parfait de 15 minutes. Une mise bouche rare et savoureuse sublimée par la suite.  Les deux pistes, Trail of Fire et Savant parfaite de douceur sombre, créent une ambiance rare et le souffle dramatique de l’album prend toute sa dimension.

On comprend alors « Frames ». La création de cadres mélodique au sein desquels le groûpe évolu. Les trois guitares résonnent, justes et parfaitement équilibrées, parce qu’il faut le dire, le son de Frames est superbe ! Non seulement il dégage une chaleur assez unique, mais il permet de prendre toute la mesure du travail musical en amont.

Only Twin fini alors de convaincre. Berceuse terrible, elle s’achêve dans un bouquet final majestueux. Pour cloturer cet album déjà , ma foi fort bien entamé, les trois derniers morceaux se rejoignent. An Old Friend of the Christies fait écho dans sa construction à The Frame qui clôt l’album. Entre les deux Sleeping Dogs & Dead Lions insufle une part de folie et de férocité fantasmagorique.

J’ai rarement eu à utiliser autant de superlatif en ayant à parler d’un album de musique, mais Frames est parfait, vraiment parfait. Tout y est, le drame, les explosions, le chant planant, les textures. Si Frames était une femme je voudrait l’épouser…

Alors go go Deezer/Jiwam ou Spotify puis dès que vous serez convaincue courrez chez votre crémier pour l’acheter.

[Là j'écoute Frames... normal quoi.]

Taggé: Chronique musicale, Frames, lets get Oceansize Famous, perfection

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