23 juillet 2009
027 – Kasabian // West Ryder Pauper Lunatic Asylum – You Shall Listen to it #2
Posté par Etioun dans: You shall listen to .
Je sais je sais, j’avais laissé entendre qu’on parlerais Post-Rock, Math Rock et tout un tas de trucs qui sont bon pour les oreilles, même si pas facile d’accès… Mais bon on ne se refait pas et j’ai parfois, j’avoue, un faible pour le Rock Anglais. J’étais d’ailleurs, en 2006 tombé amoureux du premier album d’Arctic Monkeys qui servait un rock doux-amer, envoutant et franchement groovy. Je défi quiconque de ne pas avoir envie de secouer la tête sur Dancing Shoes, ou de sentir la mélancolie comique de Riot Van
« I’m sorry Officer is there a certain age you s’posed to be, ’cause nobody told me. »
Bref le rock anglais, quand c’est bien fait j’aime bien. J’avais plus ou moins écouté Kasabian et Empyre de Kasabian sans pour autant y trouver un fond ou une forme qui mérite que je m’y attarde. Puis en lurkant 20 minutes je suis tombé sur articles dythirambique sur leur dernier opus dont le titre, vous l’avez vu, à depassé le cadre originel de UN mot…du coup par curiosité et envie de me moquer de 20 minutes (quel manque de confiance en la presse gratuite tout de même!) j’ai écouté West Ryder Pauper Lunatic Asylum (WRPLA) et wow ! La claque !
Je n’ai pas la prétention de connaitre l’oeuvre de Kasabian sur le bout des doigts, donc je me garderais bien de comparer leur troisième album aux deux précédents. L’ouverture sur le très tubesque Underdog donne le ton, on va se manger de la saturation, des riffs bien lourds, et des essais d’effets quasi éléctro. Le chant est posé et entrainant. Une furieuse envie de secouer la tête et chanter bien fort. On sent déjà dans la structure et dans les sonorités que Kasabian à vraiment travaillé son son. Le jeu d’écho entre les trois voix apporte une dimension fantastique à l’ensemble… si l’ouverture est réussi, hate de connaitre la suite.
Les deux pistes suivantes sont dans le même délire avec un jeu de basse répétif et grâve, la batterie apporte un soutien groovy, on entend par ci par là des sons anciens d’orgues vintages, des delays qui vont bien. Bref ça danse mais le ton est grâve.
Fast Fuse, arrive, dans son intro, on pense qu’elle va calmer le jeu, mais dès l’arrivée des autres instruments on est en présence d’un titre rock, presque classic rock. Vraiment vintage mais encore une fois grâve et maitrisé.
Le reste de l’album est du même acabit, en passant par Take Aim et son orchestre qui insuffle un souffle épique, par Thick as Thieves qui lorgne vers des sonorité hispanique, un rythme ternaire, un chant typiquement anglais…rafraichissant ou encore Ladies & Gentlemen I roll the dice qui se permet le luxe de la répétition presque incantatoire. Happiness clôt un album déjà éprouvant sur une balade magistrale.
Rarement un album de rock Anglais avait été à ce point maitrisé. Grâve dans sa musique, parfois enjoué, mais lourd dans son ambiance, WRPLA est un album presque parfait… je dis presque parce qu’on ne peut jamais être certain (à part sur certains Floyd ou Radiohead…)… A écouter définitivement!
Taggé: Arctic Monkeys, digg it !, Kasabian, This title is soooo long
2 paroles en l'air pour l'instant...
Chronique(s) d'une Vie Ordinaire » 063 – RiEN // 3 – You shall listen to it #3 dit:
27 février 2011 à 01:20.
[...] avoir critiqué Frames d’Oceansize et West Ryder Pauper Lunatic Asylum de Kasabian je m’attaque à nouveau à critiquer la troisième galette d’un groupe. Du coup [...]