Chronique(s) d'une Vie Ordinaire

29juillet2009

030 – A Hornet that is green

Posté par Etioun dans: geek tiem nao !; Movies.

Depuis que je suis tombé amoureux du film Eternal Sunshine of the Spotless mind je suis aussi tombé amoureux de son réalisateur : Michel Gondry. J’aime son univers enfantin, naif, démesuré. Ses trouvailles clipesques qui servent à merveille le cinéma. Bref j’aime Michel Gondry.

Depuis que j’ai découvert, grâce au Reilly, les films de l’Apatow world je suis tombé amoureux des nouvelles comédies américaines tendance The 40 year old virgin ou Knocked Up et ces personnages de loosers qui sont si attachant (j’en reparlerais un de ces dimanches.), mais je suis aussi tombé amoureux d’un acteur en particulier. Seth Rogen. Certains pourront comprendre, mais je m’identifie à cette homme de manière très prégnante. Ce type c’est comme un pote, mais dans un écran. D’ailleurs, un de ses personnage fait la remarque dans Knocked Up en disant à son père que parfois quand il voit des acteurs à la télé il se dit… « putain, je pourrais être pote avec ce type ». Moi quand je pense à Seth Rogen c’est exactement ce que je me dit. Du coup quand on m’annonce que les deux lascars vont faire un truc ensemble ça me fait le même effet que quand on m’a dit que Jack Black tournait avec Gondry (Be Kind, Rewing, super film tout ça!)

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Le film en question sera l’adaptation, et là je m’adresse au plus vieux/nostalgiques d’entre vous, de la série le Frelon Vert.  Pour les plus jeunes, la bannière est cliquable pour aller sur Wikipédia. Sachez tout de même que de toute façon moi aussi j’était trop jeune pour pouvoir regarder cette série des années 60 (diffusée dans les eighties en France).

Curiosité obligé j’ai regardé des bouts vite fait… et wow c’est kitchissime mais enorme ! Voici le pitch

Cette série met en scène les aventures de Britt Reid, rédacteur en chef du Daily Sentinel, qui, sous l’identité du Frelon vert, combat le crime. Il est aidé dans sa tâche par Kato, son valet, également expert en arts martiaux et chauffeur de la Belle Berthe (Black Beauty), une voiture truffée de gadget

Sans déconner! il faut aussi signaler que le fidèle valet, KATO était joué par un monstre du cinéma d’art martiaux… Bruce Lee. A la base c’est Stephen Chow (Kung Fu Hustle, Shaolin Soccer) qui devait reprendre le rôle de Kato au côté de Seth Rogen (Scénariste) en Britt Reid. Chow à finalement abandonné le projet qu’il devait aussi réaliser, refilant le bébé à Michel Gondry, ici totalement à contre emploi dans une adaptation d’une oeuvre résolument geek & kitsch.

J’ai hate de voir ça tourner sur les écrans 16/9 de mon quartier. Du coup, je vais sans doute me manger l’intégrale de la série histoire de me mettre à la page.

Bon c’est pas vraiment une niouze, mais si y a des fans de Gondry ou de Rogen dans le coin il faut assurément suivre de prêt ce projet qui risque de faire du bruit connaissant le professionalisme et le perfectionnisme des deux loulous. Dans deux styles différents certes mais tout de même.

Stay tuned!

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27juillet2009

029 – Life is for drama queen !

Posté par Etioun dans: 3615 Mylife.

Je devais être en train de regarder un film truc avec Lindsay Lohan qui est, disons-le, cutie-cute, avec ses frickles, et je me suis dit ! « OMG quelle Drama queen! » (oui car seul des anglicismes me permettent d’exprimer certains sentiments…). Et finalement je me suis mis à théoriser sur le fait que finalement, avec la société dans laquelle on vit, vous comprenez ma bonne dame, les jeunes c’est plus ce que c’était et vraiment on comprend plus. ON NE COMPREND PLUS !

Bon j’ai déjà ma théorie de la vie qu’est comme un film pour valider ma thèse sur le suicide mais nous en reparlerons bien un jour ?! Ne dites pas non, parce que je sais que ça sera le cas !  Bref, les drama queen ! Non mais c’est vrai, il suffit qu’on s’égare deux minutes, et personne pour recadrer le débat. Heureusement que je suis là !

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Finalement, depuis ma naissance j’ai été élevé, par mes parents, l’écoles et d’autres facteurs, mais dont la liste à été établie par des sociologues plus compétents. Le tout backupé par un nouveau vecteur non négligeable. La télévision et autres média audiovisuels kro bien ! (Je dit Kro bien, parce que bon Cat’s Eye, Isidor, Goldorak, les Pokémons etc c’était grave la classe, et encore je parle même pas de DBZ.)

Cette propension à vivre parfois par procuration par les biais des séries aura pu créer une distorsion de la perception du réel et l’envie de faire « comme dans… » moi par exemple j’adore Dexter, vous êtes prévenu. Et là je parle en connaissance de cause car c’est mon cas, mais finalement à cause de tout ça, on se met à rêver une vie qui n’existerais en aucune façon avec rires enregistrés et envolées lyriques. C’est sans doute pour ça que Lindsay fait ce qu’elle fait (et je ne veux pas savoir ce que c’est!)… par frustration peut-être.

Perso ça m’arrive régulièrement de ressentir une déception immense quand à comment se déroule la vie. J’ai beau vivre une histoire d’amour fabuleuse il lui manque une dimension épique pour la rendre parfaite. Vous savez tout ces trucs qu’on ne voit que dans les films et qui malgré tout font partie de notre idée de l’amour, mais qui n’arrivent jamais.

Je ne sais pas pour vous, mais j’ai rarement poussé en fracas sur le sol les objets qui jonchent la table de la cuisine pour procéder à un coït dans la farine. (Oui car j’imagine que pour que la scène soit parfaite, la partenaire doit être en train de faire de la patisserie – women know your place – puis s’ensuit un délicieux préliminaire à base de glucides  et de pate à gateau, jusqu’à la scène finale dans la farine et les verres doseurs explosés sur le sol dans un élan d’amour spontané et théâtral!). Et bizarrement ça me manque. Me dire que ma vie ne sera pas vraiment épique, mais genre… du tout…

Alors j’imagine que certaines personnes vivent des trucs ouf, tout comme dans les films, et que du coup ça ne leur pose pas de problème, mais je les emmerde et profond en plus ! Faut pas chercher plus loin  pour comprendre comment on en arrive à aimer Twilight (hop le tacle final!)!

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25juillet2009

028 – Nobody Moves !

Posté par Etioun dans: Pics or it didn't happen !.

Plus tôt dans la semaine je suis allé voir une exposition dans le cadre de mon stage. Du coup avant l’ouverture de la galerie je me suis calé dans le petit parc attenant. Et comme j’avais mon appareil je me suis amusé à shooter différents trucs, avec pour contrainte tacitement posée à moi même. Ne pas bouger. Simplement shooter à partir de l’endroit où j’étais assis.
Voila donc la petite série… sans prétention !

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23juillet2009

027 – Kasabian // West Ryder Pauper Lunatic Asylum – You Shall Listen to it #2

Posté par Etioun dans: You shall listen to.

Je sais je sais, j’avais laissé entendre qu’on parlerais Post-Rock, Math Rock et tout un tas de trucs qui sont bon pour les oreilles, même si pas facile d’accès… Mais bon on ne se refait pas et j’ai parfois, j’avoue, un faible pour le Rock Anglais. J’étais d’ailleurs, en 2006 tombé amoureux du premier album d’Arctic Monkeys qui servait un rock doux-amer, envoutant et franchement groovy. Je défi quiconque de ne pas avoir envie de secouer la tête sur Dancing Shoes, ou de sentir la mélancolie comique de Riot Van

« I’m sorry Officer is there a certain age you s’posed to be, ’cause nobody told me. »

Bref le rock anglais, quand c’est bien fait j’aime bien. J’avais plus ou moins écouté Kasabian et Empyre de Kasabian sans pour autant y trouver un fond ou une forme qui mérite que je m’y attarde. Puis en lurkant 20 minutes je suis tombé sur articles dythirambique sur leur dernier opus dont le titre, vous l’avez vu, à depassé le cadre originel de UN mot…du coup par curiosité et envie de me moquer de 20 minutes (quel manque de confiance en la presse gratuite tout de même!) j’ai écouté West Ryder Pauper Lunatic Asylum (WRPLA) et wow ! La claque !

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Je n’ai pas la prétention de connaitre l’oeuvre de Kasabian sur le bout des doigts, donc je me garderais bien de comparer leur troisième album aux deux précédents. L’ouverture sur le très tubesque Underdog donne le ton, on va se manger de la saturation, des riffs bien lourds, et des essais d’effets quasi éléctro. Le chant est posé et entrainant. Une furieuse envie de secouer la tête et chanter bien fort. On sent déjà dans la structure et dans les sonorités que Kasabian à vraiment travaillé son son. Le jeu d’écho entre les trois voix apporte une dimension fantastique à l’ensemble… si l’ouverture est réussi, hate de connaitre la suite.

Les deux pistes suivantes sont dans le même délire avec un jeu de basse répétif et grâve, la batterie apporte un soutien groovy, on entend par ci par là des sons anciens d’orgues vintages, des delays qui vont bien. Bref ça danse mais le ton est grâve.

Fast Fuse, arrive, dans son intro, on pense qu’elle va calmer le jeu, mais dès l’arrivée des autres instruments on est en présence d’un titre rock, presque classic rock. Vraiment vintage mais encore une fois grâve et maitrisé.

Le reste de l’album est du même acabit, en passant par Take Aim et son orchestre qui insuffle un souffle épique, par Thick as Thieves qui lorgne vers des sonorité hispanique, un rythme ternaire, un chant typiquement anglais…rafraichissant ou encore Ladies & Gentlemen I roll the dice qui se permet le luxe de la répétition presque incantatoire. Happiness clôt un album déjà éprouvant sur une balade magistrale

Rarement un album de rock Anglais avait été à ce point maitrisé. Grâve dans sa musique, parfois enjoué, mais lourd dans son ambiance, WRPLA est un album presque parfait… je dis presque parce qu’on ne peut jamais être certain (à part sur certains Floyd ou Radiohead…)… A écouter définitivement!

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21juillet2009

026 – Yeah! That’s real mature…

Posté par Etioun dans: 3615 Mylife.

Récemment je m’entretenais avec ma collocataire, qui s’avère entretenir une liaison avec moi depuis bientôt 3 ans, du thême, qui m’est chêr, de la maturité. J’ai une longue théorie sur le sujet dont je vous ferais sans doute part un jour, sur le fait qu’on est jamais vraiment mature complètement mais que ce concept s’applique plus à diffèrénts domaines… enfin bref. Pour ce qui est du domaine des responsabilités et la compréhension du monde qui nous entoure sans passer pour un pokémon, on s’est rendu compte d’un truc.

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Souvent, l’accès à une certaine « maturité » (faute de meilleur mot) se fait par la réalisation qu’un fait qu’on tenait alors pour établis et solide, s’éffondre. Un peu comme le jour où on apprend que le Père Noël c’est du chiqué… franchement quand t’as 8 ans et que tu réalises qu’en fait le gros monsieur rouge de Coca Cola il n’existe pas ça fout une claque. Je ne sais pas si ça vous l’a fait, mais moi, quand j’ai appris ça, je me suis senti… « grand » comme dans « Qu’est-ce que tu feras quand tu seras grand ? » (là j’en ai aucune idée, mais c’est l’esprit…). Un peu comme si voir mes rêves partir en fumée me donnait le pouvoir… C’est quasi biblique… « Je sais«  du coup je doit en assumer la responsabilité. Quelque part j’aurais presque préféré ne pas savoir.

C’est un peu comme pour Matrix en fait… tout le long du film on nous tient ce discours qui consiste à dire que finalement même si le monde réel est nul, il vaut quand mieux que le rêve créé par les machines. Je dit bullshit ! Franchement quitte à choisir, je me demande honnêtement si je ne préferais pas vivre dans un monde fantasmagorique où la cuillere n’existe pas plutôt que de me réveiller dans une monde où le ciel est un nuage électro-magnétique…

La prise de conscience la plus forte sur laquelle nous sommes tombés d’accords avec Delphine (car c’est son nom!), c’est le jour, connu de tous (or soon to be known), où l’on se rend compte que nos parents ne sont pas éternels… où du moins, qu’ils ne sont pas tout puissant. Elle, elle l’a réalisé un jour où elle a vu sa mère tomber violemment… Moi c’est le jour où j’ai vu que j’avais des références culturelles que je tenais pour basiques qu’ils n’avaient pas, alors qu’ils sont ceux qui m’ont donné l’accès à la culture.

Ces réalisation plus ou moins importantes de gravité nous ouvrent les portes d’un monde ultra flippant, et finalement c’est comme pour Matrix je me demande ce qui est mieux ? De toute façon maintenant c’est trop tard… et vu que ça fait l’actu… »One Small step for me… one big step for maturity... »

Adulthood sucks !

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