Blogguer c’est comme l’herpès. Tu peux être un porteur sain sans jamais d’éruption pendant des années voire toute la vie, puis parfois tu l’attrapes, ça démange, ça sort, t’as des boutons de fièvre dans le meilleur des cas, sinon c’est plus bas, puis tu le soigne à coup d’Acyclovir (oui je regarde House), mais finalement ça revient toujours.
INSERER ICI UNE IMAGE D’HERPES
Et là, j’ai fini mon traitement, du coup, démangeaisons et tout le tralala. Me voilà à remplir une case blanche de truc plus ou moins intéressant. La question est : Est-ce que ça va durer ? J’en sais rien et je m’en fout un peu. Fini la contrainte j’ai envie de blogguer le cœur léger. Le faire quand ça s’y prête. Pas non plus tout les ans comme sur ce blog de feignant qu’est « Ma vie c’est de la merde » mais pas non plus comme ce surexcité de traitement de texte qu’est LeReilly ! Moi j’vais faire ça peinard, dans mon coin. Balancerdes liens à la con, parler du Web 2.0 comme si l’avenir en dépendait et me mettre un coup de pied au cul, parce qu’en fait, au fond. Blogguer j’aime bien ça.
Donc dès Samedi (oui je postpone toujours un comeback en le teasant un peu. Puis je vais pas forcer non plus… merde quoi à la fin!) c’est back to bloggin’, du sang, des larmes, des sabres laser, un Judd Apatow toujours plus survoltés et une envie de devenir aussi influent que Loïc Lemeur (A.K.A #LOL #FAIL).
Teaser time : Introduction d’une nouvelle rubrique : Les Buzz/Meme en retard ou comment s’extasier à nouveau sur le Dramatical Chipmunk, l’Afro Ninja ou Mickael Vendetta ! \o/
J’ai une bonne excuse pour mon silence radio non prémédité alors que je partais sur une logique d’un post par jour. C’est parce que j’ai été occupé par le Festival Lumière 2009 dont le coup d’envoi a été donné Mardi à la Halle Tony Garnier devant plus de 4500 personnes ! Je ne suis pas mort mais pas loin. Ce que je vis est de loin l’une des expériences les plus enrichissante de ma vie. Je travaille « around the clock » mais ça va et franchement quand vous allez lire ce qui suit vous serez verts de jalousie ou pas… au pire je m’en fiche!
En ce moment je suis tellement fan de ma vie que je pourrais me demander un autographe. C’est dire! Depuis environ deux semaines je fini le boulot après 22h et ma vie sociale est sur /off. Pas grave. Donc vous n’êtes pas sans savoir que depuis le 13, la première édition du festival Lumière a commencé. Je vous passe les préparations qui nous ont demandé un temps et une énergie folle pour skipper direct à la partie intéressante, celle qui fait que je suis obligé de vous la raconter à chaud, sinon je m’en voudrais.
Thierry Frémaux
Déjà Mardi, la Halle Tony Garnier, c’était fou. L’inauguration du village cinéma dans le parc de l’institut c’était très bien passé le Samedi mais là c’était le vrai départ. Nous avons flyé à mort le public venu en masse pour un programme « surprise ». Après avoir guidé Mr Timothy Brock vers le plan VIP, croisé Clothilde Coureau, Melvil Poupeaud, Jean-Michel Jarre & Co, la soirée commence. Je trouve une bonne place encore libre et là, mon patron fait son show devant la Halle comble. Malgré certaines longueurs on a pu éviter les discours chiant des politiques et ça c’était chic, puis arrive un court OVNI qui a divisé une partie du public, mais dans l’ensemble tout reste très convivial.
Finalement, et c’est là qu’est la surprise, nous avons eu la chance de découvrir une sélection de film « Lumière » restauré en copie numérique HD. C’était une grande claque dans nos faces de stagiaires! Beaucoup d’humour et de cinéphilie. Puis nous avons découvert que les frêres lumières avait déjà, en 1910, essayé les films en 3D, et la couleur grâce aux techniques d’autochromes. S’en est suivi un diner assez froid malheureusement et une soirée sympa sur une péniche.
Emir Kusturica
C’est Mercredi soir que tout a été géant. La journée à été rude, en ce moment on joue un peu aux pompiers à aller éteindre des feux causés par certains couac et quand on se couche à 3h du mat’ on est un peu moins réactif avec nos extincteurs. C’est comme ça qu’on a du faire façe à la grêve du CNP Terreaux et d’autres conneries du genre. Mais la journée s’est passé sans trop d’accroc. Ce qui touche vraiment c’est que grâce aux rencontre je peux peut-être m’assurer un job aux Nuits de Fourvières et que notre N+2 nous a remercié de notre travail !
On n’a pas pu voir de film, et ne pas voir Mellano à l’épicerie moderne c’est un petit regret, mais j’ai pu « shooter » Asia et Kusturica ce qui compense dans un sens. On a finalement quitté le taff à 1h du mat’ et on s’est dirigé vers la péniche. Là c’était l’orgie. En vrac, Open Bar, Jean Dujardin, Laurent Gerra qui est un chic type quand il est saoûle, Gaspard Noé très gentil, et une ambiance de fous furieux. Phoenix était là, mais aussi Olivier Mellano avec qui j’ai pu discuter et qui est vraiment super sympa.
De Gauche à Droite : Gaspard Noé, Alfonso Cuaron et Jerry Schatzberg
Bref tout ça est fou fou fou et il faut le vivre pour le croire. C’est un rêve de cinéphile et de gosse qui se réalise. Je bosse comme un malade, mais franchement ça en vaut la peine.
Jeudi c’est Tabou à l’Auditorium, ça va être grand !
Des bisous et à très vite pour un débrif en vrac à n’importe quelle heure ! Parce c’est ça aussi ce Festival, partager pleins de trucs!
Et bien sûr pleins de photos à venir !! (pour celles là, je sais, elles sont floue mais c’est pour donner un aperçu.)
Mardi, j’ai repris le chemin du boulot… j’ai vaqué à mes tâches toutes plus passionnantes les unes que les autres… ma vie est plan-plan depuis deux jours… Du coup j’attends Mercredi et Jeudi pour faire des vrais posts.
En attendant, et parce que j’ai décidé de poster tous les jours, je vais essayer de trouver un truc à raconter. Non parce que c’est vrai, finalement un blog c’est un peu un miroir de notre propre vie et quand IRL on se retrouve à dire qu’il n’y a rien de neuf, je vois pas ce qu’on peut dire d’autre sur son blog. Je vais éviter dans sombrer dans le post obligatoire pseudo-reflexif sur le fait de n’avoir rien n’a dire. D’une part parce que je l’ai déjà fais sur mon premier blog et d’autre part parce que d’autre le font beaucoup mieux que moi. Non je vais vous parler des mes passions passées.
Quand j’étais petit, j’ai eu plusieurs passions plus ou moins dévorantes. En dehors de mon amour pour les LEGO (Soit dit en passant, les LEGO sont de facto des jouets beaucoup plus amusant que les Playmobil et si vous pensez le contraire c’est que vous avez tort. Point!), j’ai été très très passionnés par tout un tas de truc. A tel point que j’ai voulu, au cours de ma vie d’enfant, faire tout un tas de métier différents.
Si je me souviens bien, ma première passion ce fût les dinosaures… comme tout le monde finalement. A l’époque je connaissais presque toutes les ères dans l’ordre et j’étais capable d’expliquer pourquoi il était peu probable qu’un T-Rex ai pu bouffer un ptérodactyle (du Trias Supérieur alors que le T-Rex c’est plus Jurassique quoi…normal.).
Puis j’ai du me lasser et découvrir le moyen-âge. ça m’est très vite passé, parce qu’en fait, déjà à l’époque, Kaamelott ça n’existait pas et puis le Moyen-Age en fait c’est chiant. Du coup j’ai eu la tête dans les étoiles, j’ai eu un putain de télescope avec lequel je potassais mes cartes du ciel, j’arrivais à repérer d’autre constellations que la grande/petite ourse. Puis, quand j’ai su le travail qu’il fallait fournir pour devenir astronaute j’ai vite abandonné pour ne plus m’intéresser qu’à la mythologie grecque et pas à cet ersatz tout pourri de mythologie romaine.
En Grèce avec mes parents, du haut de mes 10 ans je leur faisait visiter le Parthenon et leur expliquant en détail qui était Athéna. Aujourd’hui tout ça est bien loin, et à part quelques dino faciles du genre Stégosaure ou Diplodocus j’aurais bien du mal à donner des noms. Les étoiles me paraissent toujours aussi belles mais pas facile à lire et finalement moi à part ma révision dans God Of War j’aurais oublié les divinités grecques.
Finalement je ne le regrette pas, je me suis plongé dans d’autres choses. La musique, la photo (et encore j’ai beaucoup de lacune), le cinéma et les jeux vidéo. Dans la culture tout simplement et je reste attaché à ces choses avec une certaines nostalgie en me disant que si jamais je le veux tout ça pourra revenir.
Avec du recul je me rend compte d’un truc, c’est que j’ai toujours eu besoin, pour avancer dans ma vie, d’une passion d’un truc qui me tire et/ou me pousse. Sans ça, sans mes comics, sans Athéna ou Kratos, sans mon T-Rex ou Cassiopée, sans Leone ou Fincher, Oceansize ou Mogwai… sans tout ça, j’aurais du mal à voir l’intérêt de tout le reste.
Je vous avais parlé des deux série de Sir Judd : Freaks & Geeks et Undeclared. Si Undeclared ne laissera qu’un souvenir très périssable F&G reste à ce jour l’une des série des late 90′s les plus acclamées. Ce succès, au moins d’estime, permettra à l’Apatow team de se forger une jolie réputation outre atlantique. Avant il y avait bien eu « The Cable Guy » en 1996 mais c’est vraiment F&G qui lance l’Apatow world et ses galeries de losers attachants.
En 2004, Judd lance définitivement ce qui va s’imposer comme un genre à part. La comédie de losers, les « Dick Flicks » en opposition aux « Chick flicks ». Le premier film de cette longue série est comme une introduction à ses codes à venir et aux acteurs qui vont faire l’Apatow World. Il s’agit de « Anchorman, The Legend of Ron Burgundy ». Aux US le film est un carton qui rapport plus de 84 Millions de Dollars. En France, il fait à peine 2800 entrées. Je reviendrais sur les causes de la mésestime Française des films d’Apatow, mais là on va parler de Ron !
Le Pitch :Durant les années 1970, Ron Burgundy, présentateur vedette, règne en maître sur San Diego avec toute son équipe : Brian Fantana, reporter, Brick Tamland, présentateur météo et Champ Kind, journal des sports. Mais l’arrivée de la journaliste Veronica Corningstone parmi l’équipe de Channel 4 vient chambouler la hiérarchie. Les hostilités entre Ron et Veronica éclatent alors pour devenir le présentateur du journal…
Ron Burgundy repose sur une galerie de personnage tous plus abrutis les uns que les autres à part la figure féminine forte et intelligente. C’est un peu le leitmotiv des films apatow qui se met en places : Les hommes sont primaires, les femmes sont sur un piédestal, mais les hommes primaires et loser peuvent quand même être attachant pour ces femmes, ahem!
Au delà du message, Anchorman est une perle d’humour, absurde, gras, subtile, finalement peu importe du moment qu’il s’agit de rire. C’est aussi une grosse réunion de famille puisqu’au cast » on croise en vrac : Will Ferrel, Paul Rudd, Steve Carrel, David Koechner, Ben Stiller, John C. Reilly, Seth Rogen… bref à part Bill Hader, Segel et les nouveaux genre Jonah Hill on est pas loin du carton plein. Anchorman est donc une super introduction à l’Apatow world et pose les bases du genre, en créant les stéréotypes qui seront ensuite si chers à Judd.
Il faut voir Ron Burgundy pour plusieurs chose. Déjà pour Steve Carrel qui est à mourir de rire en débile mental. Pour Will Ferrel qui est au top. Pour le combat des présentateurs, pour voir Stiller en chicanos, et pour les répliques de Vince Vaughn. Et enfin parce que rire à des débilités ça fait du bien. Beaucoup de bien!
Dimanche prochain on parlera enfin de choses sérieuses avec « The Fourty Year old Virgin »
